L'été dernier, nous avons découvert, mon conjoint et moi, que notre maison avait un problème. Nous avions pris la décision, il y a 5 ans, d'acheter une maison pour notre famille. Nous avons deux enfants. Un jumelé neuf semblait répondre à nos besoins immédiats d'espace et limiter les travaux à faire.
Voici donc l'actif de notre vie de travail. "zéro"
Nous avons dénoncé le problème le 2 septembre 2009, après d'innombrables visites on n'a perdu tout contact avec les gens de l'APCHQ. Puis, 10 mois plus tard, nous avons finalement eu le rapport qui était en leur possession depuis plus de 2 mois, disant qu'ils recevaient notre demande. Le rapport a été suivi d'une lettre qui nous avise que l'APCHQ nous contactera en janvier 2011. Un courriel aussi nous est parvenu de l'avocat nous disant que la défense veut carotter à nouveau notre résidence et que nous devons les laisser faire.
Je regarde ce qui se passe, j'écoute les nouvelles, mais c'est tellement de frustrations. On a beau en jaser, on se sent vraiment tout seul et abandonné. Je suis plus que consciente de tous les efforts faits par la coalition et je suis tellement reconnaissante que des gens aient eu le courage, la détermination et la force de se lever et s'impliquer autant. Je suis consciente que sans eux j'aurais encore moins d'informations. En même temps, je suis triste de me rendre compte qu'on ait à se sentir aussi misérable et abandonné alors que notre seul but était de donner un toit qui nous appartienne à notre famille.
Vous savez, la réplique que j'entends le plus souvent ?
"Ça pourrait être pire !"
Ben oui ! Ça pourrait être pire, je pourrais être dépressive ou avoir un enfant malade, je pourrais perdre mon emploi ou faire faillite, je pourrais perdre ma maison ou ma famille ! Ça pourrais être pire ! Mais c'est vrai que ça pourrais l'être. Ce n'est pas parce qu'on a de la pyrrotite qu'on est ou sera épargné du reste. Ce n'est pas que je souhaite avoir plus de problème, mais j'aimerais bien qu'on nous reconnaisse un peu de compassion et de respect. Je voudrais qu'on me parle de manière positive des possibilités que j'ai de passer au travers cette situation sans me faire la morale parce que je m'inquiète. Je voudrais que les gens reconnaissent que cette problématique nous demande énormément d'énergie et soulève beaucoup de questions qui entraine de l'inquétude et du stress.
Je voudrais savoir, c'est quoi le plan ? Qu'est-ce qui va se passer dans ma vie dans la prochaine année parce que je suis obligée d'annuler tous les projets que moi j'avais planifié. Est-ce qu'on peut me dire qu'ils savent que je suis là, que j'ai un problème et qu'ils vont m'aider à me diriger dans ce labyrinthe ?
Je suis d'avis, comme certains l'ont exprimé, qu'on devrait se faire voir. Pas seulement une famille à la fois aux nouvelles du soir. Un ensemble de gens, des parents, des enfants, des grands-parents, des frères, des soeurs, des gens qui se regroupent pour qu'il soit impossible de nous voir comme des simples numéros sur des rapports. On nous reconnait, présentement, par les trous dans nos solages, mais au-dessus de ces trous, il y a des familles et on voudrait tous avoir un peu de considération. On est tanné de se battre pour avoir ce qu'on aurait dû avoir au départ puisqu'on l'a payé. Une belle maison sécuritaire pour nos familles.
Voici donc l'actif de notre vie de travail. "zéro"
Nous avons dénoncé le problème le 2 septembre 2009, après d'innombrables visites on n'a perdu tout contact avec les gens de l'APCHQ. Puis, 10 mois plus tard, nous avons finalement eu le rapport qui était en leur possession depuis plus de 2 mois, disant qu'ils recevaient notre demande. Le rapport a été suivi d'une lettre qui nous avise que l'APCHQ nous contactera en janvier 2011. Un courriel aussi nous est parvenu de l'avocat nous disant que la défense veut carotter à nouveau notre résidence et que nous devons les laisser faire.
Je regarde ce qui se passe, j'écoute les nouvelles, mais c'est tellement de frustrations. On a beau en jaser, on se sent vraiment tout seul et abandonné. Je suis plus que consciente de tous les efforts faits par la coalition et je suis tellement reconnaissante que des gens aient eu le courage, la détermination et la force de se lever et s'impliquer autant. Je suis consciente que sans eux j'aurais encore moins d'informations. En même temps, je suis triste de me rendre compte qu'on ait à se sentir aussi misérable et abandonné alors que notre seul but était de donner un toit qui nous appartienne à notre famille.
Vous savez, la réplique que j'entends le plus souvent ?
"Ça pourrait être pire !"
Ben oui ! Ça pourrait être pire, je pourrais être dépressive ou avoir un enfant malade, je pourrais perdre mon emploi ou faire faillite, je pourrais perdre ma maison ou ma famille ! Ça pourrais être pire ! Mais c'est vrai que ça pourrais l'être. Ce n'est pas parce qu'on a de la pyrrotite qu'on est ou sera épargné du reste. Ce n'est pas que je souhaite avoir plus de problème, mais j'aimerais bien qu'on nous reconnaisse un peu de compassion et de respect. Je voudrais qu'on me parle de manière positive des possibilités que j'ai de passer au travers cette situation sans me faire la morale parce que je m'inquiète. Je voudrais que les gens reconnaissent que cette problématique nous demande énormément d'énergie et soulève beaucoup de questions qui entraine de l'inquétude et du stress.
Je voudrais savoir, c'est quoi le plan ? Qu'est-ce qui va se passer dans ma vie dans la prochaine année parce que je suis obligée d'annuler tous les projets que moi j'avais planifié. Est-ce qu'on peut me dire qu'ils savent que je suis là, que j'ai un problème et qu'ils vont m'aider à me diriger dans ce labyrinthe ?
Je suis d'avis, comme certains l'ont exprimé, qu'on devrait se faire voir. Pas seulement une famille à la fois aux nouvelles du soir. Un ensemble de gens, des parents, des enfants, des grands-parents, des frères, des soeurs, des gens qui se regroupent pour qu'il soit impossible de nous voir comme des simples numéros sur des rapports. On nous reconnait, présentement, par les trous dans nos solages, mais au-dessus de ces trous, il y a des familles et on voudrait tous avoir un peu de considération. On est tanné de se battre pour avoir ce qu'on aurait dû avoir au départ puisqu'on l'a payé. Une belle maison sécuritaire pour nos familles.